Les parfums sont en grande mode. On en use et on en abuse et chacun cherche à se procurer le plus fin. Les parfums naturels ne suffisent pas. Il se crée chaque année des compositions de plus en plus subtiles.

Ces odeurs n'ont guère étaient étudiées au point de vue physiologique. Cependant on a pu constater que leur abus est nuisible. Elles émoussent le système nerveux et peuvent procurer les mêmes effets que les stupéfiants.

Le printemps avance, les jardins vont se parer de magnifiques floraisons. Parler des propriétés des fleurs est donc d'actualité. Toutes les fleurs exhalent un arôme qui est produit par les fleurs. Tantôt il provient du bois comme le Santal, tantôt de l'écorce comme la Canelle, Parfois c'est dans la racine omme pour la Citronnelle ou le thym.

En général, c'est la fleur qui est odorante. Cependant l'odeur peut s'exhaler de la gomme, du fruit ou de la graine et même de tout à la fois omme pour l'oranger.

Plus que la température extétieure, l'heure et les différentes périodes de la journée ont une grande influence sur les émanations aromatiques des plantes. Ainsi certaines fleurs du printemps ou de l'automne exhalent des parfums plus pénétrants que les fleurs d'été et beaucoup de plantes qui croissent dans les régions tropicales sont souvent moins odorantes que celles qui poussent dans les régions tempérées. Enfin certaines plantes répandent plus d'odeurs le jour que la nuit et à certains moments de la journée.

Les émanations des parfums des fleurs peuvent être parfois aussi nuisibles qu'agréables car à côté de la jouissanse qu'elles nous procurent, elles peuvent à certains moments et suivant la disposition dans laquelle on se trouve, occasionner de graves troubles nerveux, des céphalalgies, des syncopes et même de l'asphyxie. C'est surtout pendant la nuit, par des temps orageux et dans une atmosphère confinée, quelles peuvent occasionner de graves désordres. En plus du parfum, c'est surtout provoqué par la présence de l'oxyde carbonique que les plantes dégagent en échange de l'oxygène qu'elles absorbent.

Des personnes qui ont le système nerveux très affaibli peuvent ne pas pouvoir supporter l'odeur des fleurs ni même des fruits.

On rapporte que le célèbre musicien Grétry perdait connaissance à l'odeur d'une rose. Mais c'est surtout dans les appartements que l'odeur du parfum peut être redoutable. Il est donc important d'aérer la pièce. Les émanations des fleurs n'ont  heureusement pas toujours d'effets aussi nocifs et bien des personnes ne sont pas inommodées.

La plupart des femmes aiment ces odeurs, particulièrement les plus fortes comme le musc ou le patchouli dont elles ne craignent pas d'impreigner leur linge, leurs vêtements ou leur peau. Les parfumeurs dont l'odorat doit être d'une grande sensibilité vivent dans une atmosphère confinée et saturée sans ressentir de malaises.

En cas d'accident grave il faut immédiatement porter le malade à l'air, stimuler la peau par des frictions et allonger le corps sur le dos, la tête un peu elevée. Pour dilater la poitrine et solliciter l'air à y pénétrer on devra élever les bras du malade et les amener par rotation de chaque ôté de la tête. Cela fait, on ramènera les bras le long du corps et l'on comprimera ave eux les deux parties latérales de la poitrine de façon à produire une expiration.

Les accidents sont heureusement très rares. A moins d'être trop fortes, elles n'indisposent que les personnes trop nerveuses ou malades.

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François